Laurence LEVEL Notaire

L'office vous informe

Famille : Le mariage international La mobilité des personnes entraîne la création des couples internationaux. Se pose alors la question de la loi nationale qui gouvernera leur régime matrimonial. Lire la suite

La difficulté vient de l’absence d’une règle internationale désignant une loi unique pour régir les rapports patrimoniaux. Chaque droit national peut prévoir l’application de la loi de l’État où les époux ont vécu plus de dix ans, ou encore de celle de leur nationalité, etc.

 

Le contrat de mariage permet aux couples hors frontières d’inscrire, dans un document formel, la loi qu’ils choisissent pour déterminer les prérogatives et les obligations de chacun d’eux sur les éléments composant leur patrimoine.

 

Dans la majorité des pays, les contrats sont reconnus s’ils respectent les grands principes juridiques (égalité, etc). Le notaire prend connaissance de ces normes. Si la législation de l’État retenu ne permettait pas d’organiser ces rapports matrimoniaux, par convention, il sera possible d’y procéder dans un pays qui l’autorise et avec lequel les époux ont, bien sûr, un lien.

 

Il faut savoir que la France et l’Allemagne se sont accordées pour instituer un régime optionnel de la participation aux acquêts, créant ainsi un droit commun aux deux pays. Ce régime est ouvert aux résidents français ou allemands.

 

Actualités

02/10/2023 Le droit de construire et le droit d’utiliser le sol Lire la suite
La précision est apportée par le Conseil d’Etat dans un arrêt rendu le 2 juin dernier. La délivrance d’un permis de construire pour l’édification d’un bâtiment ne s’étend pas à l’utilisation du terrain. Un changement ultérieur du plan local d’urbanisme peut justifier la cessation de l’utilisation.

L’histoire commence le 17 août 1959 lorsque la commune de Saint-Laurent-du-Var délivre un permis de construire au propriétaire d’une parcelle de plus de 5 000 m2 autorisant la construction d’un immeuble comprenant un atelier, des bureaux et des « vestiaires-lavabos » au rez-de-chaussée ainsi que des appartements au premier étage. Sur le reste de la parcelle, le propriétaire exerce une activité de concassage

Au début des années 2000, la propriété de la parcelle est transférée à sa fille. Celle-ci conclut divers baux commerciaux dont l’un avec une société de transport gérant une flotte d’autocars.

En janvier 2014, la société de transport reçoit une lettre du maire l’informant que l’utilisation du terrain n’est pas conforme aux prescriptions du plan local d’urbanisme adopté le 21 juin 2013. Le document situe désormais la parcelle dans une zone agricole où seules les occupations nécessaires à une exploitation agricole sont autorisées.

La société résilie alors son contrat de bail.

La propriétaire saisit la justice. Elle demande que la commune soit condamnée à lui verser la somme de 127 862 euros en réparation du préjudice subi pour avoir porté atteinte aux droits qu’elle avait acquis du permis de construire délivré en 1959. Le tribunal administratif de Nice puis la cour administrative de d’appel de Marseille rejettent sa demande.

Le Conseil d’Etat approuve leurs décisions.

Le permis autorisait la construction d’un immeuble mais ne concernait pas l’affectation des sols et la nature des activités susceptibles d’être exercées sur cette zone.

Lire l'arrêt du Conseil d'Etat

02/10/2023 Osez la médiation ! 5ème semaine de la médiation du 9 au 16 octobre
Du 9 au 16 octobre, les Notaires de France participent à la 5e semaine internationale
Lire la suite sur le site des Notaires de France
22/09/2023 La fin du Pacs et le remboursement anticipé du prêt Lire la suite
Dans un avis rendu le 5 juillet dernier, la Cour de cassation considère que le remboursement anticipé d’un prêt pour acquérir un bien immobilier est une dépense de conservation donnant droit à restitution des sommes versées.

Le juge des affaires familiales du tribunal judiciaire de Mulhouse avait été saisi dans le cadre d’une liquidation des intérêts patrimoniaux d’anciens partenaires de Pacs.

Durant leur vie commune, l’un des partenaires avait, au moyen de ses fonds personnels, remboursé de manière anticipée le prêt qui leur avait permis d’acheter leur bien immobilier.

Le juge aux affaires familiales demanda à la Cour s’il fallait qualifier ce geste de dépense d’acquisition ou de conservation. Dans ce dernier cas, la restitution des sommes versées serait facilitée par l’application de l’article 815-13 alinéa 1 du Code civil.

Le texte prévoit que : « Lorsqu'un indivisaire a amélioré à ses frais l'état d'un bien indivis, il doit lui en être tenu compte selon l'équité, eu égard à ce dont la valeur du bien se trouve augmentée au temps du partage ou de l'aliénation. Il doit lui être pareillement tenu compte des dépenses nécessaires qu'il a faites de ses deniers personnels pour la conservation desdits biens … »

La Cour de cassation estime qu’il s’agit d’une dépense de conservation puisqu’elle protège l’indivision contre un risque de de défaillance susceptible d’entraîner la perte de l’actif.

Les personnes non mariées peuvent dès lors se prévaloir de cette disposition sans avoir besoin de rechercher un autre fondement juridique tel que l’enrichissement injustifié ou un prêt implicite, pour obtenir la rétrocession de leurs deniers.

Lire l'avis de la Cour de cassation

21/09/2023 Impôts : ouverture du service de rectification en ligne Lire la suite
Vous avez jusqu’au 7 décembre 2023 pour corriger votre déclaration de revenus.

Ce service permet notamment de compléter certains éléments, en cas d’oubli. Par exemple, un don consenti à une association, une demande de réduction liée à la scolarité d’un enfant, la déclaration d’une somme perçue.

Attention ! Cette possibilité de rectification n’est possible que pour les personnes ayant effectué leur déclaration de revenus en ligne. La modification intervient via l’espace Particuliers dans la rubrique « Accéder à la correction en ligne ». Une fois les corrections traitées par l’administration fiscale, un nouvel avis d’impôt sera émis.

Impots.gouv.fr

21/09/2023 Marchand de biens et résidence principale Lire la suite
Dans cette affaire se pose la question de la définition de l'activité de marchand de biens. Explications.

En treize ans, un couple réalise neuf opérations d’achat et de revente immobilières, chacune étant affectée à leur résidence principale. Un choix qui leur garantissait une exonération d’impôt sur la plus-value à chaque revente. Le cumul des opérations en un temps restreint a conduit l’administration fiscale à considérer que le couple menait une activité de marchands de biens, relevant des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et assujettie à la TVA. Le couple saisit le Conseil d’État qui lui donne raison, estimant que la qualification de "marchands de biens ne peut être retenue que si l’absence d’occupation à titre de résidence principale est prouvée". De plus, le fait que ces opérations soient motivées par une intention spéculative ne suffit pas non plus à retenir cette qualification.

Conseil d’État, 14 juin 2023, n°461960

Nos services numériques

Guides pratiques

Guide de l'héritage

Extrait du guide de l'héritage 2020

Achat immobilier - mode d'emploi

Acheter un bien immobilier relève souvent du parcours du combattant.Quelles précautions prendre..?

Vente immobilière - mode d'emploi

Quels documents dois-je fournir? Dès qu'un accord est trouvé avec l'acquéreur, je remets au notaire les documents portant sur ma situation personnelle ...

Succession - L'un de vos proches est décédé

Qui hérite? Dans quelle proportion? Quel en est le coût? Votre notaire est là pour vous aider et vous assister dans les opérations successorales que vous aurez à effectuer...

Les missions du notaire

Les missions du notaire